

Le livre du mois
Pour ceux qui ne savaient pas
ce qu'ils voulaient faire
lorsqu'ils étaient enfants et les autres
être multipotentiels, c'est mal?
Ayant travailler dans des PME et des grands groupes, à des postes financiers, j'aime échanger avec les chefs d'entreprises sur leurs expériences, leurs vécus, leurs parcours, les difficultés rencontrer et les solutions apportées. Je suis fasciné par cette entité, ce lieu de vie et tout ce que cela implique comme par exemple les relations humaines ou l'innovation.
Lorsqu'on est un petit enfant et que l'on nous demande ce que nous voulons faire plus tard, on retrouve plusieurs catégories d'enfants: les déterminés (qui ont pour objectif un métier bien identifié et réaliste; un cas rare quand même), les déterminés "rêveurs" (astronautes, super-héros, pompier...), les incertains (ils hésitent entre plusieurs métiers) et ceux qui ne savent pas...
On peut synthétiser en disant qu'il y a donc deux grandes catégories: ceux qui savent et ceux qui ne savent pas quel métiers choisir pour plus tard.
Parmi ceux qui ne savent pas, ce trouve les multipotentiels, appelés aussi les scanners, les touches à tout, les polymathes ou, plus poétique, les esprits renaissance...
Tous ces mots désignent, à peu de choses près, des personnes possédant en fait de multiples centres d'intérêts et des compétences très variées. Certains d'entre vous vont peut être se reconnaître dans ce portrait. Cela peut se traduire par le fait de se consacrer à plusieurs projets en même temps ou par le fait d'enchaîner les projets aussi variés les uns que les autres, voire un peu des deux selon sa personnalité, son âge ou la période de sa vie.
Cela peut paraître génial sauf que professionnellement, ces personnes peuvent vite s'ennuyer et être sujettes à un mal être, comme le syndrome de l'imposteur ou la mauvaise estime de soi, ou d'autres difficultés liées à des changements chroniques de poste, d'entreprise ou de métiers qui sont mal vus par les sociétés et interprétés comme de l'instabilité professionnelle.
Que faut-il faire avec ces personnes alors? Me direz-vous!
Vous le savez, mon crédo: c'est la créativité!
Une des particularités constatées du multipotentiel est certes sa grande curiosité et, de ce fait, son manque d'approfondissement. Ce qui malheureusemnent n'en fait pas le meilleur mais, pas non plus, le plus médiocre. Car le multipotentiel peut tout à fait posséder suffisamment de connaissances dans un domaine particulier et y apporter sa touche de créativité et de passion pour obtenir les résultats attendus voire les dépasser!
Ses atouts sont: un esprit de synthèse, une volonté d'apprendre rapidement, la passion comme moteur, l'adaptabilité, et enfin et surtout, l'empathie qui le rend réceptif à beaucoup de paramètres et lui confère une vision panoramique non focalisée sur un domaine d'expertise.
Il est bon pour les entreprises d'avoir ou de faire appel aux multipotetienls pour se développer, donner du rythme ou innover. La liste n'étant pas exhaustive.
Bien sût, tout n'est pas tout rose avec ces profils. Toute la difficulté est de trouver l'équilibre entre passion et raison, entre le "trop" et le "pas assez".
Pour cela, l'auteure du livre nous donne 4 pistes à suivre.
Je vous invite à les découvrir à la lecture de ce livre "How to be everything: a guide for those who (still) don't know what they want to be when they grow up" d'Emilie Wapnick.
Vous pouvez l'acheter par exemple sur amazon pour une lecture sur votre liseuse, en papier, ou encore l'écouter avec l'application Audible d'amazon pour agrémenter vos trajets!