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Effigrammie

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L'Effigrammie est un mouvement pictural né d'un artiste du 21ième siècle vivant en France à une époque où le street art est très en vogue. Ce mouvement se manifeste par des expositions publiques à Paris, notamment dans des établissement hôteliers haut de gamme qui voient dans cette peinture des codes raffinés et poétiques que l'on ne retrouve pas dans d'autre mouvement qui lui sont contemporains.

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Origines

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C'est l'artiste peintre français Mika NAK qui est à l'origine du mot (formé par la contraction de « effigie » et d'« idéogramme »). Étymologiquement, ce mot-valise signifie « portraits de lettres » dans la mesure où il reprend le mot latin effigie, qui veut dire portrait et le nom gramma qui signifie « signe d'écriture, lettre ».

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Ce mouvement pictural est principalement caractérisé par des tableaux de moyen format, des traits de couleurs visibles, la composition ouverte, une tendance à valoriser des expressions ouvertes de visages reportés directement sur la toile.

 

Méthodes

 

L'effigrammie a comme influence l'impressionisme du fait de l'écart entre les mots donnant une impression de touches de couleurs, le pointillisme du fait des lettres, et de Van Ghog du fait des mouvements aléatoires en fond. Ces vibrations créent alors une impression de relief et de mouvement, perturbant la rétine du spetateur. L'effigrammie du fait de son époque d'appariation est bien sûr influencée par les techniques et les outils du street art tels que le Posca, les marqueurs Liquitex, l'encre Krink et les aérosols Montana MTN. L'effigrammie a aussi une influence japonaise par la pureté des lignes...

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L'autre influence est le Calligramme. C'est le poète français Guillaume Apollinaire qui est à l'origine du mot (formé par la contraction de « calligraphie » et d'« idéogramme »), dans un recueil du même nom (Calligrammes, 1918). Étymologiquement, ce mot-valise signifie « belles lettres » dans la mesure où il reprend l'adjectif grec kallos et le nom gramma qui signifie « signe d'écriture, lettre ». Il s'agissait donc pour Apollinaire d'« écrire en beauté ». Il aurait ainsi déclaré parodiquement à son ami Picasso : « Anch'io son' pittore ! » (« Moi aussi je suis peintre ! »). Cette forme particulière de poésie est parfois nommée « poésie graphique ». Les premiers « poème-dessin » seraient du à Simmias de Rhodes, poète grec du ive siècle av. J.-C., en représentant une hache, un œuf et des ailes de l'amour.

 

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